Une illustration comique de l'idéologie compétitive des sociétés modernes, et post-modernes ("chacun sa rue")
Bises
Z.Z
Une illustration comique de l'idéologie compétitive des sociétés modernes, et post-modernes ("chacun sa rue")
Bises
Z.Z
Je me suis permis d'enlever le point d'interrogation du titre de cette émission de radio car, devant l'hécatombe, il faut quand même admettre la réalité.
Bon, évidemment, il y a moins de borgnes que chez les gilets jaunes...
Bises
Z.Z
Rugby : un sport qui tue
https://www.franceculture.fr/societe/rugby-un-sport-qui-tue
Après le décès en décembre 2018 du jeune joueur du Stade Français Nicolas Chauvin et et la mort de
Nathan Soyeux, un joueur universitaire en janvier dernier, le débat est relancé sur la violence des impacts au rugby, les plaquages. C'est le quatrième décès enregistré sur les terrains de rugby français en un an.
Ce n'est pas courant qu'on lise une (légère) remise en cause du dogme du sport-bon-pour-la-santé. Alors je vous la signale
Bises
Z.Z
Gare à l’excès de sport chez les jeunes
http://www.leparisien.fr/societe/gare-a-l-exces-de-sport-chez-les-jeunes-07-02-2019-8006496.php
Un récent rapport de l’Académie de médecine pointe du doigt le danger de l’activité physique excessive chez les futurs champions. Nos enfants peuvent-ils pratiquer n’importe quel sport à tout âge ?
Or, aujourd’hui, si la sédentarité s’installe, clouant les ados sur leurs chaises, à l’inverse, on assiste, note le texte, au développement considérable du rythme des entraînements chez les jeunes champions qui dépassent parfois les 35 heures par semaine dans certains centres. Avec, comme conséquence, des retards de croissance, de développement osseux, pubertaires ou des apports nutritionnels insuffisants. « Au cours de ma carrière, j’ai vu des enfants consulter pour ce type de troubles, explique Yves Le Bouc, pédiatre-endocrinologue. Il faut faire quelque chose.
Mauvais point également pour le rugby, selon Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université Paris-Descartes et médecin à l’Hôtel-Dieu (AP-HP). « C’est un sport assez traumatisant, sauf si on pratique un rugby à toucher qui se développe de plus en plus et bannit les techniques violentes comme le plaquage.
Ça fait chaud au cœur !
Bises
Z.Z
Communiqué de presse
Et une de plus ! Calgary refuse les Jeux olympiques d'hiver de 2026.
Après la Norvège, après la Suisse avec Sion, l’Autriche avec Graz, le Japon avec Sapporo, la population de
Calgary au Canada refuse les Jeux olympiques d'hiver. Le risques de dérapages financiers, de corruption et de saccage écologique sont trop élevés pour les citoyens et les citoyennes canadiens. Il faut dire que le Canada a souffert des Jeux de Montréal qui ont plombés les finances de la cité pendant 30 ans et laissé rouiller sur pieds de magnifiques éléphants blancs transformés en attractions pour touristes égarés.
A chaque fois qu'une population est consultée, elle refuse les Jeux olympiques. Maintenant qu'il est clair que les dérapages financiers auront lieu pour l'organisation des Jeux de Paris en 2024, maintenant qu'il apparaît à tous que le dossier de candidature n'était que de la propagande sur papier glacé, que les infrastructures de transports créées ne tiennent pas compte des besoins des populations mais des impératifs posés par le CIO, maintenant que la France s'est mise au garde-à- vous devant le CIO par une loi olympique scélérate, on comprend mieux pourquoi la Maire de Paris s'est obstinément refusé à organiser un référendum : elle avait simplement peur que ce projet délirant ne soit pas accepté.
Désormais, le CIO se tournera plus systématiquement encore vers les régimes policiers, la Chine, le Moyen-Orient, la Russie pour organiser les Jeux qui sont à chaque fois ceux de la gabegie, de la violence sociale, de la corruption et du bétonnage. A moins que le CIO ne recoure aux États-Unis où sans complexe s'organiseraient les Jeux de l'argent au bénéfice des entreprises sponsor. Et si Paris fait partie de la liste des villes qui veulent encore des Jeux, c'est bien que la Maire a refusé de consulter la population par crainte du résultat.
Ce manque de démocratie entache la candidature des JO 2024 à Paris. Plus que jamais, faisons de cette question une question politique pour les élections municipales à venir.
Association NON aux JO 2024 à Paris
Site
http://nonjo2024aparis.neowordpress.fr/
Livre
Et pour avoir une idée de la beauté du foot.
https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/football-leaks-saison-2
Bises
Z.Z
Merci à Michel Caillat pour son article.
Zinedine Z.
M Bappé : un merveilleux exemple pour la jeunesse
ou les coulisses de son transfert au PSG
Dans les colonnes de Parisien du 7 novembre on peut lire :
Les documents des Football Leaks, obtenus par Der Spiegel et analysés par Mediapart et ses partenaires du réseau European Investigative Collaborations (EIC), réservent chaque jour de nouvelles pépites. Ce mercredi, Mediapart raconte les dessous du transfert de Kylian Mbappé, de Monaco à Paris, lors de l’été 2017. Et quelques révélations sont particulièrement savoureuses.
50 millions sur 5 ans
Visiblement, les négociations salariales entre le directeur sportif du PSG, Antero Henrique, et le père du joueur, WilfridMbappé, ont été très rapides, voire faciles. Le club parisien a rapidement accepté toutes les demandes de la famille pour un total de 55 millions d’euros : 5 millions de prime à la signature et un salaire de 50 millions d’euros sur cinq ans ainsi réparti : 7 millions en 2017-2018 et 9,3 millions cette saison. Son salaire progressera de 1 million les deux années suivantes, puis culminera à 12 millions en 2021-22.
Commentaires -
Sachant que le SMIC mensuel est de 1500 euros brut et de 1200 euros net combien de temps un smicard doit-il travailler pour gagner le salaire mensuel de la « star française » ? Réponse : 666 mois soit 55 ans. Vive les inégalités et pas les petites !
Bien sûr on vous dira que le joueur paye des impôts et rapporte beaucoup. Le smicard ne rapporte rien c'est bien connu et le smicard ou presque (infirmière, pompier, etc.) qui sauve une vie ne rapporte rien dans notre système où tout se mesure en argent.
Les amoureux du sport de l'extrême droite à l'extrême gauche ne veulent pas voir. Les indifférents au sport ("ça ne m'intéresse pas") ne s'indignent pas.
Il faut écouter Besancenot et Ruffin pour comprendre à quel point le sport aveugle. Faire de M Bappé, pur produit du système économique, un exemple permanent pour la jeunesse et un modèle d'identification pour tout le monde est terrible.
Le reste de l'article montre que le joueur et sa famille ont tout compris au système :
Des clauses folles, toutes refusées
Si la famille Mbappé a obtenu gain de cause sur les émoluments, elle a demandé des clauses étonnantes qui ont toutes été repoussées par les dirigeants parisiens. Ainsi, Kylian Mbappé voulait qu’au cas où il remporte le Ballon d’or, il devienne automatiquement le joueur le mieux payé du PSG. Refusé. S’il l’obtient, le club lui versera finalement un bonus de 500 000 euros net d’impôts.
Plus cocasse, l’attaquant voulait que le club lui finance 50 heures par an de voyages en jet privé. Il ne les aura pas mais ses nouveaux dirigeants lui accordent une indemnité de 30 000 euros par mois pour financer ses frais de logement et trois employés personnels : gestionnaire de la maison, chauffeur et agent de sécurité.
Autre détail intriguant, Wilfrid Mbappé a demandé à Nasser al-Khelaïfi que son fils touche une prime pour « perte de chance » si le PSG était exclu de la Ligue des champions à cause du fair-play financier. Demande elle-aussi rejetée.
Le pauvre M Bappé, son patron n'a pas répondu à toutes ses revendications….
Centre d'Analyse Critique du Sport (CACS)
Mail : lecacs@live.fr
tel : 06 82 57 55 73
Ces derniers temps, plusieurs publications d'extrême gauche ou libertaires nous ont fait part de leur amour du football... d'autrefois. La nostalgie du foot de leurs années "culottes courtes" s'y étalaient complaisamment. Mais la réalité, c'est toujours aujourd'hui, et elle n'est pas reluisante. Les footballeurs sont pour la plupart, de droite, voir d'extrême droite comme ces vedettes brésiliennes qui empochent des millions juste parce qu'ils savent tripoter la baballe.
Bises
Z.Z
Une fièvre fascisante semble s’être emparée de certaines figures du football brésilien, de Ronaldinho à Lucas Moura en passant par Rivaldo, Cafu, Felipe Melo ou encore Marcelo de l’Olympique Lyonnais. Toutes ces stars ont en commun d’avoir publiquement apporté leur soutien à Jaïr Bolsonaro, candidat d’extrême-droite à la présidence du Brésil
https://onclefredo.wordpress.com/2018/10/23/socrates-revient-ils-sont-devenus-fous/
Extrait du compte Instagram de Rivaldo: “Les vrais problèmes du Brésil sont la crise économique, la violence, la corruption. Ce dont on parle dans cette campagne: théorie du genre, machisme, racisme et féminisme.“
Le sport synonyme de liberté ? La bonne blague ! Euh... non, elle est mauvaise !
Z.Z
L'Olympisme est liberticide
Voté prochainement par l'Assemblée nationale, dans une procédure accélérée (sans la navette parlementaire habituelle avec le Sénat), le projet
de «Loi olympique et paralympique» se présente comme le plat de résistance ou plutôt l'ordre de soumission aux oukases du CIO. Dès les premières lignes du projet, on pourra relever une belle faute, disons de calcul. En effet, ce n'est pas «quarante ans après que Pierre de Coubertin a proclamé le rétablissement des jeux olympiques [en 1894]» que la deuxième édition des Jeux en 1924 a eu lieu, mais trente ans… Cela laisse-t-il augurer d'autres «erreurs» de calcul à venir? Pour l'essentiel, l'ensemble des articles n'est qu'une suite ininterrompue de dérogations, de simplifications et d'exemptions vis-à-vis de la loi française actuelle. Sans parler de «procédure d'extrême urgence», d'«exception aux règles procédurales», de «procédure d'expropriation», de «sécuriser juridiquement» et cette «autorisation» hautement symbolique qu'est «la création de voies réservées au déplacement des délégations et des athlètes». À coup, si l'on peut dire, de «langue olympique» et de la pure invention d'une «génération olympique» inexistante, le projet de loi ne cesse de réglementer, d'interdire ou d'autoriser, mais encore une fois tout cela en dépit de la loi française et même souvent contre elle. Une véritable police de la langue, justement, se met en place avec l'accord de nos représentants. Interdiction d'employer les termes: «Jeux olympiques», «olympique», «olympiade», «olympisme», «olympien», «olympienne», le sigle «JO» et le millésime «ville+année». Idem pour les JO paralympiques. Le CNOSF devient le propriétaire de ces mots.
Eh oui, c'est ça qui est embêtant avec le sport, il vous donne la santé, mais en fait non, il vous la détruit.
Bises
Z.Z
David Poisson, skieur français, se tue à l’entraînement
Les autres descendeurs l’avaient surnommé « Kaillou ». Pas parce qu’il n’avait plus un poil dessus, mais parce qu’à force d’être malaxé en tous sens, voilà ce qu’était devenu son Poisson de nom. Ce petit milieu soudé par les risques du métier avait appris à connaître ce physique de première ligne (1,72 m, 89 kg), souvent blessé, toujours souriant.
David Poisson est mort à l’âge de 35 ans, lundi 13 novembre dans la station canadienne de Nakiska (Alberta), après une chute à l’entraînement. Avec le groupe de vitesse de l’équipe de France, il préparait la reprise de la saison, prévue deux semaines plus tard à Lake Louise (Canada). La Fédération française de ski n’a pas précisé les circonstances de l’accident.
Originaire de Peisey-Nancroix (Savoie), il était père d’un garçon né en mars 2016. Il était arrivé en équipe de France à l’époque d’Antoine Dénériaz, en 2005, et, malgré la peur qui se faisait entendre avec l’âge, il n’était pas encore prêt à tirer sa révérence, les Jeux olympiques de Pyeongchang (Corée du Sud) à l’horizon.
« Une bête de la nature »
Plus que son palmarès, c’est sa longévité au plus haut niveau, sa ténacité à revenir malgré d’innombrables blessures et absences de longue durée, qui impressionnaient ses pairs. « C’était un homme bon, une bête de la nature et un ami. Il me manquera, il manquera à tout le circuit de Coupe du monde », a écrit sur Twitter l’Américain Steven Nyman, de la même génération que Poisson. Thomas Mermillod-Blondin, partenaire occasionnel d’entraînement, rendait hommage à « notre modèle, le sourire du groupe, la force tranquille, la droiture et la justesse d’un mec en or ».
Un rappel vraiment bienvenu : pour survivre, les individus d'une espèce s'entraident. De même pour les êtres humains heureux.
Bises
Zinedine Z.
http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-L_Entraide-9791020904409-1-1-0-1.html
Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète.
Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide…
Un examen attentif de l’éventail du vivant révèle que, de tout temps, les humains, les animaux, les plantes, les champignons et les micro-organismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus.
Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu’en est-il de notre tendance spontanée à l’entraide ? Comment cela se passe-t-il chez les autres espèces ? Par quels mécanismes les personnes d’un groupe peuvent-elles se mettre à collaborer ? Est-il possible de coopérer à l’échelle internationale pour ralentir le réchauffement climatique ?
À travers un état des lieux transdisciplinaire, de l’éthologie à l’anthropologie en passant par l’économie, la psychologie et les neurosciences, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle nous proposent d’explorer un immense continent oublié, à la découverte des mécanismes de cette « autre loi de la jungle ».
Entraide, l'autre loi de la Jungle