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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 23:03

Un nouvel article de fond en page fixe (le cadre en haut à droite de ce blog) ici : http://le-sport.over-blog.org/pages/qu-est-ce-que-le-sport--6032530.html

Merci à nos amis Grouchos !

Bises

Z.Z

 

Contre-Le-Sport.jpg

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 17:02

Merci aux géniaux Plonk et re Plonk !

www.plonkreplonk.ch/

Bises

Zinedine Z.


Plonk-et-re-plonk-Helvetus.jpg

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:39

On a reçu ça d'un ami.

Bises

Zinedine Z.

 

 

rugby-cheut-un-chport-d-amateurs.jpg

Propagande sportive

 

A chaque grande compétition sportive mondialement médiatisée, une sorte de nationalisme de pacotille occupe l’espace public. Toutes les occasions sportives sont bonnes pour mettre en avant la nation française à travers ses soient disant représentants : en ce moment il s’agit de la coupe du monde de rugby qui se déroule en Nouvelle-Zélande et qui succède à celle de 2007 qui avait lieu en France.

 

Petite nouveauté, le Métro parisien est de la fête puisqu’il égaille le trajet fatiguant des travailleurs par des animations publicitaires vantant l’école de vie de constituerait le rugby. Des écrans de télévisions plutôt baroques s’installent ça et là en vu du match All Blacks (Nouvelle-Zélande)-France qui se déroulera samedi prochain à Auckland.

 

A chaque fois, la fonction de cet appareillage médiatique (télévision, presse, édition, entreprises) est de souder, de donner une réalité à la cohésion nationale dont a besoin tout Etat surtout en période de crise économique où le consensus menace de flancher à tout instant et sans prévenir. Mais la conséquence malheureusement est la montée en mayonnaise de la peste émotionnelle qui toujours fait prendre des vessies pour des lanternes et inversement.

 

«Les valeurs du rugby sont aussi celles qui unissent sur le terrain les agents de la RATP » dit l’idéologie sportive. Ces valeurs que sont les gnons dans la gueule lors des mêlées ? Les gesticulations d’avant-match dignes d’une secte guerrière ? Les travailleurs se doivent de chier dans la colle en évitant de beugler en meute derrière le coq français comme des bourrins de mêlée : ce serait ainsi retrouver le sens du combat réel !

 

Brutus cassius

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 18:08

noballgames

"No ball games" est un graf de Bansky : http://www.banksy.co.uk/newoutdoors/index3.html

 

Bises

Zinedine Z.

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 18:06

Il serait tout de même temps de publier ici quelques textes de réflexion sur le sport. Pour faire avancer un peu les idées.

Commençons par un essai de définition des mots. Parce que c'est la base, non ?

Ces textes seront consultables aussi sur les pages fixes : ici.

Bises

Zinedine Z.

 

Sport, jeu ou activité physique ?

 

C’est parce que l’idéologie compétitive colonise efficacement les mentalités qu’il nous semble important de ne pas confondre par le même mot des pratiques différentes.course-de-levriers.JPG

Si l’on nomme aujourd’hui “sport” presque toute activité physique, l’étude historique montre que ce système institutionnalisé de pratiques compétitives est une forme particulière et datée, récente, de culture physique, qui a peu à peu colonisé le monde, grâce à l’expansion de l’industrialisation, du capitalisme (qu’il fût privé ou d’état), et à la progression des idées libérales (aux deux sens du terme). J.-M. Brohm parle d’un processus de sportivisation, selon lequel “le sport de compétition refoule toutes les pratiques corporelles autochtones et traditionnelles”. C’est pourquoi nous ne confondrons pas les mots “jeu”, “activité physique” et “sport”, qui représentent des pratiques bien différentes. Les “histoires du sport” qui établissent une filiation entre le sport actuel et les jeux de l’Antiquité, du Moyen Age ou de la Renaissance veulent faire croire que l’histoire de l’humanité devait nécessairement aboutir à notre culture occidentale. L’objectif, conscient ou non, est de présenter la compétition et l’affrontement comme l’aboutissement logique de toute activité physique.

 

Or le sport n'est ni éternel ni universel. C'est une pratique sociale datée et étroitement déterminée par la bourgeoisie anglaise du XIXe siècle et le capitalisme industriel. Il en reproduit et propage les principales valeurs :

 

  • Le souci constant de la mesure et du rendement tend à effacer constamment une certaine idée du jeu libre et gratuit ainsi que les comportements jugés inefficaces.
  • L'idéologie du progrès, qui en est le corollaire, voudrait nous faire croire que courir plus vite se propulser plus et plus fort améliore l'individu et le genre humain.
  • La compétition et l'élimination des faibles est "la dure Loi du sport", celle du plus fort. La tricherie et la violence, à condition de ne pas se faire prendre (cela s'apprend dans les clubs), en sont les instruments privilégiés.
  • La hiérarchie devient légitime. "Que le meilleur gagne" ne précise pas ce que devient le moins bon, ni que les meilleurs sont en fait toujours les mêmes parce qu’ils ont les moyens de le rester.
  • La prétendue supériorité de l'homme sur la femme y est entérinée alors que de nombreuses activités physiques, artistiques, d'entretien ou des jeux traditionnels prouvent le contraire et permettent de témoigner de la richesse supérieure de la mixité.

 

Champ et enjeu de la lutte entre les groupes sociaux, le sport est une idéologie qui réussit à confondre en son giron toutes les activités physiques. Ses valeurs s'imposent alors comme naturelles, alors qu'elles ne le sont pas. L'Institution sportive disqualifie ainsi toute pensée critique à son égard. L'Union Sacrée qui s’impose chaque année à l'occasion de Coupe du monde ou de Jeux Olympiques le prouve. Des millions d'êtres humains dans le monde étaient, de par leur culture ou leurs conditions de vie précaires, totalement en dehors d'un tel spectacle marchand. Ils le sont de moins en moins. Des sommes folles sont investies pour les y intégrer, alors que la pauvreté et la maladie gagnent toujours plus de terrain.

                                

A l’inverse, pour nous, le jeu, c'est l'activité physique libre, dont les règles et les limites sont fixées par les joueurs eux-mêmes. Le plaisir en est le principal but. Le corps ludique est débridé, potentiellement incontrôlable, libertaire, donc. On peut considérer que l'activité physique d'entretien en dérive, tant qu'elle ne se fixe pas des objectifs de « dépassement de soi ou des autres ». Car on rentrerait alors dans le domaine du sport, dont l'essence est la mesure, le record, le rendement, la concurrence.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 15:45

Comment le sport génèrerait autant de fric si les les travailleurs n'étaient pas sur-exploité-e-s ? Faut comprendre aussi...

Voici le témoignage, sur le site Rue89, d'un-e hôte-sses (?) d'accueil.

Bises

Zinedine Z.

 

Hôtesse à Roland-Garros : abus social, épuisement et insolation

http://eco.rue89.com/2011/05/28/hotesse-a-roland-garros-abus-social-epuisement-et-insolation-206065

 

Ichi-la-femme-samourai.jpgJe suis convoquée tous les jours à 9h30 pour le debriefing de la veille. Ce temps est considéré comme une demi-heure de « courtoisie », pour laquelle je ne suis pas payée. Malheur à moi si j'arrive ne serait-ce que dix minutes en retard à ce debriefing gratuit ! Un hôte s'est déjà fait renvoyer pour cela. Qui se préoccupe de la condition des hôtesses d'accueil ?

Roland-Garros me paraissait être le job étudiant idéal. Le salaire : le smic-horaire. Le travail : beaucoup d'heures en peu de temps – quinze jours, durée de l'événement. Ça semble un bon moyen de financer rapidement mes vacances d'été. J'ai aussi l'espoir d'apercevoir certains matchs, ce qui, je ne le sais pas encore, se révèlera impossible.

Tous les jours, je vois passer des représentants de grandes sociétés françaises, de filiales en tout genre qui vont déjeuner en club privé, pendant trois heures. L'allée où je me trouve est en plein soleil, mais je n'ai malgré tout pas le droit de bouger. Il m'est arrivé de cramer entièrement, sans pouvoir rien faire : lunettes et chapeau nous sont interdits. Deux hôtesses des restaurants qui jouxtent le mien sont toutes les deux tombées dans les pommes durant la pause déjeuner.

Impossible d'aller aux toilettes ou de s'asseoir

Environ 400 hôtes et hôtesses dépendent d'une agence sélectionnée par le tournoi. Ils s'occupent du contrôle des billets d'entrée aux courts, aux clubs et aux restaurants privés en tout genre dont les clients sont friands. Les hôtesses qui s'occupent des loges, de l'accompagnement des VIP ou des stands de renseignements ne dépendent pas de cette agence. Elles sont elles-mêmes révoltées par nos conditions de travail.

Une grande responsabilité pèse sur nous : celle de ne laisser aucune personne entrer dans un court ou un lieu privé sans le titre approprié. Si cela se produit, l'hôtesse responsable est immédiatement renvoyée. Il nous est donc impossible d'aller aux toilettes ou de nous asseoir un instant. Nous travaillons parfois plus de douze heures par jour, avec en tout et pour tout une heure de pause déjeuner, et quinze minutes dans l'après-midi. Nous sommes employés saisonniers, pour la plupart étudiants. Nous avons entre 18 et 22 ans.

Six heures debout en plein soleil

Proche du malaise, l'une de mes collègues prévient sa supérieure, la chef-hôtesse, de son état. Elle lui demande l'autorisation de quitter son poste quelques instants, le temps d'aller chercher du sucre dans le restaurant d'en bas. La chef hôtesse refuse. Les deux évanouies de midi sont quant à elles tenues de retourner à leurs postes après dix minutes de repos à l'infirmerie, si elles ne veulent pas perdre leur après-midi de salaire.

Je travaille de 9h30 à 22 heures, avec une heure de pause de 15 heures à 16 heures. Une heure pour laquelle je dois compter quinze minutes de marche à l'aller et quinze minutes au retour pour rejoindre les vestiaires. Car bien sûr, il nous est interdit de téléphoner, fumer ou manger devant les spectateurs du tournoi.

Après six heures debout en plein soleil, ma chef-hôtesse m'accorde l'immense privilège de me faire bénéficier d'un quart d'heure de pause à… 16h30. L'heure à laquelle ma peau est rouge vif et mes yeux dignes de ceux de Dracula. J'arrive à peine à les ouvrir à cause de la fatigue et du soleil que j'ai pris en plein visage toute la journée.

Heureusement, il paraît qu'il va pleuvoir demain

Evidemment, toute demande de pause supplémentaire est mal vue : certains tiennent les douze heures quotidiennes, durant quinze jours sans broncher. Tout cela me semble un peu illégal, et ne reflète pas à mon goût le tournoi de prestige, le miroir du sport français qu'est censé représenter Roland-Garros.

Toutes les hôtesses de ma « team » partagent ces mêmes conditions. Une « révolte » parait difficile, puisque tout le monde n'est pas en poste au même endroit. La perception de ces heures de travail est donc très variable selon que l'on se trouve à l'intérieur ou à l'ombre durant la journée.

L'agence qui nous emploie profite du manque d'expérience du monde du travail de la plupart des jeunes hôtesses et leur impose des conditions draconiennes. Dommage que ce ne soit plus la période pour trouver des jobs d'été : je me sens obligée de retourner au travail demain. Au final, il n'est pas impossible de tenir jusqu'à la fin de la journée. C'est juste particulièrement difficile. Heureusement, il parait qu'il va pleuvoir demain…

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 16:32

Un très bon ami vient de me faire découvrir Gerd Arntz (1900-1988). Voici une image très explicite sur le sport..

Gerd Arntz, qui était politiquement orienté à gauche et visait une amélioration de la structure sociale, intégra le Groupe des artistes progressistes ("Gruppe progressiver Künstler") organisé autour d'Heinrich Hoerle (1895–1936) et de Franz Wilhelm Seiwert (1894–1933). Son ambition était de produire une représentation graphique des rapports sociaux, et plus particulièrement de ceux qui concernent la guerre et le capitalisme. Son art était destiné à agir directement sur la société, au moyen d'un style directement constructiviste. Il poursuivit ce projet jusque dans les années Trente, notamment en considération du fascisme qui se développait alors en Europe. Il émigra au pays bas en 1934 puis dessina une caricature nommé le troisième reich 1936.

(source : wikipedia)

Bises

Z.Z

gerd-arntz--sport-1928.jpg

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 19:56

Et on continue dans la série "le sport, puissant vecteur de développement du capitalisme" !

Bises

Zinedine Z.

 

 

Tennis, foot, JO : les installations sportives à l’assaut de la nature

http://www.liberation.fr/sports/01012323988-tennis-foot-jo-les-installations-sportives-a-l-assaut-de-la-nature

on-appelle-ca-une-nation.jpg

 

Le vote de la Fédération française de tennis a mis fin au faux suspens d’une décision dont on connaissait par avance le résultat sans pour autant en apprécier toutes les conséquences. La volonté farouche de construire un nouveau stade de 5 000 places, à l’endroit même où se dressent plusieurs serres d’Auteuil, doit se comprendre dans le cadre d’une politique générale menée par les instances sportives et politiques dont la seule préoccupation est le prestige des compétitions de haut niveau.

Mais ce sont également : le stupéfiant stade de 42 000 places sur le bord même du lac d’Annecy, un projet satisfaisant le délire de gigantisme de la ville- candidate et du CIO pour les JO de 2018 ; l’emprise territoriale et marchande de l’«OL Land» ; le Qatar organisant la Coupe du monde de football en 2022 et promettant des stades climatisés (25° à l’intérieur pour 50° à l’extérieur !) ; le 1,7 milliard dépensé pour la rénovation et de la construction d’une douzaine de stades (Euro 2016). Tous ces lieux du sport-spectacle puisent sans vergogne dans les ressources naturelles (eau, air, terre), martyrisent le milieu organisé par les hommes (jardin paysager, rive aménagée), et pis, captent ou détruisent une nature désormais gênante.

La mise à sac de la nature est induite par la logique même de la compétition sportive. Son besoin irrésistible de conquête de terrain se traduit par le bétonnage irréversible de sites fragiles. Par exemple la montagne connaît une dégradation rapide du fait d’installations mécaniques et d’habitations de plus en plus denses, un réseau serré de transports, et aussi la destruction de la couverture végétale naturelle (bombardée par les canons à neige), la compression des sols, l’augmentation des risques de glissement de terrain, d’érosion et d’avalanches. La préparation des JO de Sotchi pour 2014 déboise des forêts entières protégées par l’Unesco. A Paris est projetée la destruction pure et simple d’une partie d’un patrimoine bâti et botanique unique, les serres d’Auteuil, préservé depuis des années par un personnel qualifié, vigilant et dévoué, et vis-à-vis duquel la FFT et Bertrand Delanoë voudraient substituer un nouveau stade et agrandir un «village» pour les mondanités et l’exhibition médiatique des people.

A quel titre considérer Roland-Garros comme un patrimoine culturel et architectural ? Roland-Garros fut, au début des années 40, un camp d’internement pour 600 «étrangers indésirables», c’est-à-dire les Allemands, Autrichiens, Espagnols expulsés de leur pays… Les 4 mousquetaires, dont on nous rebat les oreilles, comptaient parmi eux Jean Borotra, dirigeant du commissariat général à l’Education et aux Sports du 7 août 1940 au 18 avril 1942. Le 13 septembre 1941, il écrivit à Xavier Vallat, commissaire général aux questions Juives : «[…] il n’entre nullement dans ma pensée de soustraire les organismes dont j’ai la charge aux mesures d’ordre général qui ont été prises pour éliminer les Juifs de tout poste ou emploi impliquant l’exercice d’une fonction de direction sur l’une des branches de l’activité française. […] L’agrément ministériel, condition de leur existence, ne pourra donc être accordé qu’aux associations dont le comité ne comprendra aucun Juif. Pour les mêmes raisons, je m’abstiendrai de désigner des Juifs dans les postes que je serai appelé à pourvoir, soit au Comité national des sports, soit aux fédérations sportives : le caractère d’intérêt général de ces organismes me paraît justifier suffisamment une telle décision […].»

Une «place des Mousquetaires» comme patrimoine tennistique ? Où est le caractère de culture et d’histoire patrimoniales d’un stade lorsqu’il s’agit d’un bloc de béton aveugle, tournant le dos à la subtile beauté plastique d’un parc, réceptacle vide onze mois sur douze et dont l’ombre portée cachera les serres et une grande partie du parc ? Le nouveau stade sera une tache indélébile au cœur d’un magnifique parc peuplé d’arbres d’essence rare et de milliers de plantes tropicales parfois uniques.

La «sportivisation» de la ville et de la montagne a pour conséquence la régression des espaces naturels et leur chosification : pelouse synthétique, neige produite en tant qu’artefact, terre battue circonscrite par des lignes blanches, air climatisé… Tout stade, s’il intègre nombre d’individus, n’est intégration qu’au seul spectacle du sport. Le stade et le sport ne sont jamais intégrateurs d’aucune culture et n’en ont jamais créé d’originale. Un revers lifté vaut-il un Kandinsky ? Un stade tient-il la comparaison avec un parc arboré ? Le stade est désintégrateur du lieu où il s’impose. A Auteuil, ce sera pour subir la pollution des allers et venues dévastateurs de spectateurs piétinant un jardin sensible. Paris et le «Grand Paris», si tant est que ce concept corresponde à une réalité, méritent mieux qu’un tournoi de tennis. Et il en est de même de régions entières et de pays touchés par le fléau du sport de compétition.

Marc Perelman

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 22:25

Voilà un mois que je n'ai rien publié ! Quel fainéant ! Moins vite, moins haut, moins fort...

Je vous signale quand même que CQFD a publié ce mois-ci un bon article qui montre bien, encore une fois, le rôle de vecteur du sport dans le développement capitaliste et la destruction du monde par notre "modernité". Pas de texte intégral pour l'instant, je le mettrai lorsqu'il sera publié sur leur site : http://www.cqfd-journal.org/

Mais le mieux, c'est de l'acheter de suite.

Bises

Zinedine Z.


autoroutes_actuel.jpg

« Les JO creusent le Sillon » > La candidature d’Annecy aux JO de 2018 fait un mauvais score, et l’action du Comité anti-olympique local y est certainement pour quelque chose. Mais outre ce cirque sportif, les Haut-Savoyards doivent faire face à la destruction de leur territoire, symbolisé par le Sillon alpin.

 

Au sujet du Sillon alpin, lire :

Le Serpent Alpin

Ou le saccage du territoire allobroge par Pierre Mazet

http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=109

Auriez-vous envie de vivre dans une ville de plus de 200 km de long et de deux millions d’habitants ? De travailler à Crolles et de faire vos courses à Genève en habitant à Albertville ?

 

Ceci n’est pas de la science-fiction mais un projet en cours nommé « Sillon Alpin » qui doit aboutir en 2020.

 

Vous ne le saviez pas ? On ne vous a pas demandé votre avis ? Cela ne vous tente guère ? Nos élus et techniciens s’y emploient pourtant depuis 2000 en toute opacité et ont déjà posé les jalons de ce qu’ils nomment une « continuité urbaine » de Genève à Valence, via Annecy, Chambéry et Grenoble.

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 16:45

La critique du sport, ça date pas d'aujourd'hui !

Zinedine Z.

 

Paschal Grousset (Député du 18e arr et ministre de la Commune de Paris)Paschal_Grousset.jpg

Sous le pseudonyme de Phillipe Daryl, ses articles publiés dans le journal Le Temps, sur le sport et l'éducation ainsi que son ouvrage La Renaissance physique (1888), proposent une vision communarde des pratiques physiques opposée à la vision « versaillaise » des pratiques.
Il souhaite valoriser les plus faibles et les plus en difficulté ainsi que le plus grand nombre de pratiquants contrairement au modèle sportif qui valorise le champion et le plus petit nombre. Il écrira pourtant un tome de l'Encyclopédie des Sports (1892) consacré aux jeux de balles et de ballons et sera l'un des principaux artisans de l'introduction du football en France. Il cherche cependant davantage à promouvoir les jeux français que les sports anglais qu'il discrédite dans plusieurs de ses articles.
En octobre 1888, il crée la Ligue nationale d'éducation physique qui, globalement, rejette la compétition sportive en la considérant comme politiquement et moralement néfaste. Il s'oppose ainsi frontalement à Jules Simon qui a créé en juin de la même année un Comité pour la propagation des exercices physiques.
En effet, si Grousset est favorable à la pratique des sports en tant qu'hygiène de vie, il rejette toute idée de compétition, au profit d'un idéal de fraternisation et d'éducation populaire. Cela le place, à tous les égards (tant en politique qu'au niveau de l'idéal sportif), totalement à l'opposé d'un Pierre de Coubertin.
http://www.paris-philo.com/article-culture-et-politique-l-introduction-du-sport-collectif-en-france-par-les-socialistes-37719584.html

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Présentation

  • : Le blog de Zinedine Z.
  • : Ce blog prétend déjouer l'hypocrisie du discours dominant sur le sport. Le sport est une emprise sur l'activité physique, une clôture pour la rentabiliser. Il tient le corps dans sa poigne de fer. Il enferme ses jeux, ses efforts, dans un système de mesures, afin de classer, comparer, hiérarchiser. Il presse l'activité physique sans fin pour en exiger une plus-value perpétuelle. On ne peut pas séparer le sport de la logique compétitive imposée aux êtres humains. A l'affrontement sportif correspond la lutte pour la survie, le "struggle for life" du capitalisme.
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